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Soirée Beethoven au Séminaire des Barbelés le 26 juin 2015

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Première partie : Cinquième symphonie en ut mineur opus 67

Seconde partie : Quatrième mouvement de la Symphonie N° 9,  « Hymne à la joie »

Interprétés  par le Grand Chœur du CRD, Maîtrise du CRD, Orchestre Symphonique du CRD

Chef des Chœurs : Philippe Frémont,  Direction : Michel Bienaimé

Le 26 juin 1945, cinquante états signaient à la conférence de San Francisco l’acte fondateur de l’Organisation des Nations Unies. Après six années de conflit, ils manifestaient ainsi l’espoir de se donner les moyens de veiller à ce que la plus légitime aspiration de l’homme, celle de vivre en paix, puisse être satisfaite dans la durée. une fois de plus, après l’échec de la Société des Nations,

Le 26 Juin 2015, soixante dix ans plus tard, le Séminaire des barbelés – Centre européen de rencontres Franz Stock  accueillait  le Grand Chœur, la Maîtrise et l’Orchestre Symphonique du CRD pour ce Jour de l’ONU exceptionnel. Quoi de plus naturel que de le fêter dans ces lieux si l’on songe que  Franz Stock, qui fût le supérieur de ce Séminaire, tenta en 1922, à dix huit ans, de se rendre à Genève pour soutenir la candidature de l’Allemagne à la Société des Nations, l‘institution qui précèda l’ONU, tant il lui paraissait important que son pays puisse participer à cette première tentative de la société internationale de prévenir, par la négociation et la conciliation, le règlement des conflits par la force. Il est vrai qu’il  se fit refouler à la frontière, étant dépourvu de visa !

Quoi qu’il en soit , quelle œuvre aurait été susceptible de mieux commémorer  la circonstance  que le final de la neuvième symphonie de Beethoven, l’Hymne à la Joie, devenu depuis pour partie l’Hymne Européen, célébrant l’amour, la joie et la fraternité entre les hommes. « Soyez unis êtres par millions! Qu’un seul baiser enlace l’univers ! » comme l’affirme Schiller dans son ode à la joie . La musique du plus humaniste , du plus universel  des musiciens prit ce soir là tout son sens, pendant un concert qui a été moins solennel qu’animé par un  élan de partage et d’amitié. Même si l’œuvre est extrêmement difficile, trop difficile peut-être pour un orchestre de jeunes, l’interprétation qui en a été donnée a sonné comme une profession de foi de la jeune génération réunie aux adultes du Grand Chœur, en tout cent soixante exécutants.

 

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